Sur “Octave Mirbeau : le gentleman-vitrioleur”, d’Alain (Georges) Leduc

Con­férence d’Alain (Georges) Leduc, pro­fesseur à l’Ecole supérieure d’Art de Lor­raine en sep­tem­bre 2017/ESAL (source : https://lesfilmsdelan2.org/)
Octave Mir­beau est l’un des rares écrivains engagés de la fin du XIXe (par exem­ple, il s’exprime con­tre les expédi­tions colo­niales). Quelques lignes de cet écrivain : « Et puisque le riche – c’est-à-dire le gou­verne­ment – est tou­jours aveuglé­ment con­tre le pau­vre, je suis, moi, aveuglé­ment aus­si, et tou­jours, avec le pau­vre con­tre le riche, avec l’assommé con­tre l’assommeur, avec le malade con­tre la mal­adie, avec la vie con­tre la mort. » (La 628-E8.) Con­férence organ­isée par Le Cer­cle Uni­ver­si­taire d’Etudes Marx­istes (CUEM : cercle.univ.etud.marxiste@gmail.com)

Alain (Georges) Leduc, écrivain, cri­tique d’art (mem­bre de l’A.I.C.A., l’Association inter­na­tionale des Cri­tiques d’Art), et socio-anthro­po­logue (mem­bre de l’A.I.S.L.F., l’Association inter­na­tionale des Soci­o­logues de Langue française), est né en 1951. Ses Cheva­liers de Rocourt ont obtenu le Prix Roger-Vail­land 1991 ; son dernier roman, Van­i­na Hesse, est ressor­ti en poche (2012) aux Édi­tions La Musar­dine. Après avoir écrit Résol­u­ment mod­erne. Paul Gau­guin céramiste, paru en 2004, il est aus­si l’auteur d’un essai, Art mor­bide. Mor­bid art. Sur la présence de signes fas­cistes, racistes, sex­istes et eugénistes dans l’art con­tem­po­rain (repris en poche chez Del­ga, en 2007).
Il a rédigé récem­ment un cer­tain nom­bre de notices dont celle d’Octave Mir­beau dans le Dic­tio­n­naire des sex­u­al­ités, pub­lié en 2014 chez Laf­font, en col­lec­tion « Bouquins ». Mem­bre du con­seil d’administration de la Société Octave Mir­beau, il est un col­lab­o­ra­teur réguli­er des Cahiers Octave Mir­beau.

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