Nous n’aurons certes de cesse de célébrer la mémoire de Mirbeau et de mieux faire connaître l’œuvre de l’un des grands écrivains de littérature française, que Pierre Michel, à force d’acharnement, de combats aussi, a porté au faîte de sa gloire, car telle est la vocation de la Société Octave Mirbeau
Octave Mirbeau
Dramaturge, écrivain, journaliste
Octave Mirbeau, né le 16 février 1848 à Trévières (Calvados) et mort le 16 février 1917 à Paris, est un écrivain, critique d’art et journaliste français. Il connut une célébrité européenne et de grands succès populaires, tout en étant également apprécié et reconnu par les avant-gardes littéraires et artistiques, ce qui n’est pas commun.
Journaliste influent et fort bien rémunéré, critique d’art défenseur des avant-gardes, pamphlétaire redouté, Octave Mirbeau est aussi un romancier novateur, qui a contribué à l’évolution du genre romanesque, et un dramaturge, à la fois classique et moderne, qui a triomphé sur toutes les grandes scènes du monde. Mais, après sa mort, il traverse pendant un demi-siècle une période de purgatoire : il est visiblement trop dérangeant pour la classe dirigeante, tant sur le plan littéraire et esthétique que sur le plan politique et social.
C’est sous ce titre générique, empreint de modestie, que Mirbeau a publié, dans La France, une série de seize chroniques artistiques, entre le 3 octobre 1884
(« Une collection particulière ») et le 22 septembre 1885 (« Caricature »). Ce sont les premières critiques d’art que Mirbeau ait fait paraître sous son propre nom et elles correspondent à son entrée en lice officielle dans les grands combats esthétiques, qu’il va poursuivre pendant trois décennies.
Sixième note sur l’art : Edgar Degas
Edgar Degas ou l’art de la fugue… À côté des comparaisons musicales, Mirbeau développe, dans ce texte, un ardent plaidoyer en faveur du grand artiste, ignoré du public précisément à cause de son talent exceptionnel. À lire notamment les observations pertinentes sur la façon…
Cinquième note sur l’art : Puvis de Chavannes
Cette chronique, qui ouvre le cycle des présentations d’artistes que Mirbeau perçoit comme des génies de la peinture contemporaine, est consacrée à Pierre Puvis de Chavannes, peintre allégorique, « doux et grand poète ». À lire notamment de très belles observations sur le Beau…
Quatrième note sur l’art : le vol de propriété artistique
Cette chronique, consacrée au vol de propriété artistique, annonce toute une série de commentaires sur des artistes de talent – de génie selon Mirbeau – mais inconnus du public et non appréciés par la critique qui leur préfère leurs plats imitateurs. À noter – des propos…
À l’univers ordonné, cohérent, du roman balzacien, où tout est clair, et où tout semble avoir un sens et une finalité, Mirbeau substitue un univers discontinu, incohérent, aberrant et monstrueux. La contingence du récit, où éclate l’arbitraire du romancier-démiurge, reflète la contingence d’un monde absurde, où rien ne rime à rien.
Le jardin des supplices (1899)
Ce roman, publié en 1899, au plus fort de l’affaire Dreyfus, à la veille du procès d’Alfred Dreyfus à Rennes, est le point d’orgue d’un long combat contre la société capitaliste. Le Jardin des supplices est d’abord un texte de combat dont les trois parties…
Dingo (1913)
La fable, illustrant les apories du naturisme, fait bon ménage avec la caricature, et les plus burlesques hénaurmités ont droit de cité. De nouveau, ce n’est pas un homme qui est le héros du “roman”, mais le propre chien de Mirbeau, Dingo …
La 628-E8 (1907)
Dédiée à Fernand Charron, le constructeur de l’automobile « Charron 628-E8 », cette œuvre inclassable n’est ni un véritable roman, ni un reportage, ni même un récit de voyage digne de ce nom, dans la mesure où le romancier-narrateur n’a aucune prétention à la vérité…
Cahiers Octave Mirbeau n° 27
Sous la direction de Samuel Lair Contributeurs : Jean-Louis Benoit, Paul-Henri Bourrelier, Michel Brethenoux, Gérard Brey, Jean-Paul Campillo, Moritz de Chaisemartin, Yoann…
Les Cahiers Octave Mirbeau
Les Cahiers Octave Mirbeau, revue littéraire française, sont la publication annuelle de la Société Octave Mirbeau, association loi de 1901 fondée le 28 novembre 1993, à Angers.
Qui sommes-nous ?
Association (loi de 1901) fondée le 28 novembre 1993, La Société Octave Mirbeau a pour but de réunir tous ceux, gens de plume, amateurs, lettrés, universitaires et chercheurs ‚…